La photographie est une expression artistique vaste et complexe. La composition du plan, l'éclairage, la gestion des ombres et des lumières, la densité, l'ambiance... Une photographie peut-être aussi expressive qu'un tableau ou qu'un être humain. Deux compétences entrent en compte : la création artistique et la pratique technique. Certains photographes excellent dans un champ, rares sont ceux qui maîtrisent les deux.
On peut aimer une photographie, rester indifférent ou bien la détester : tout dépendra de la façon dont le spectateur recevra les innombrables informations transmises par l'image, et surtout, dans quel ordre elles feront écho à son histoire et à ses sentiments, souvent en les sublimant sans même qu'il s'en aperçoive.
On peut aimer une photographie, rester indifférent ou bien la détester : tout dépendra de la façon dont le spectateur recevra les innombrables informations transmises par l'image, et surtout, dans quel ordre elles feront écho à son histoire et à ses sentiments, souvent en les sublimant sans même qu'il s'en aperçoive.
 | Ces données vont-elles provoquer une réaction émotive, artistique, intellectuelle ? Mystère. La réponse conditionnera le temps que nous passerons à examiner la photographie : une seconde, quelques secondes, plusieurs minutes... afin d'en tirer toutes les informations et l'expression artistique qu'elle détient et à laquelle nous sommes sensibles. Je ne me formalise plus des réactions ou de l'absence de réactions lorsque je publie un poème, de la musique, des photographies. Nous sommes dans un siècle saturé : videos, images, textes, musique ; c'est un déluge médiatique, pseudo-artistique, pseudo-intelligent dans lequel tout le monde semble empêtré, exclusivement soucieux d'une seule chose : ne surtout pas rater l'essentiel. Alors on passe tout en revue à la vitesse de l'éclair comme des lapins éclairés par les phares d'une voiture et qui ne souhaitent surtout pas se faire écraser ; en croyant ne pas rater l'essentiel, n'est ce pas le contraire qui pourrait se produire ? Ne sachant plus que choisir, ni qu'aimer, nous suivons nos semblables comme le ferait un banc de poissons vers de la nourriture. C'est plus simple et cela fait aussi gagner du temps, ce géant qui nous écrase chaque jour (clin d'oeil), incompressible et qui nous accompagne vers la porte que l'on sait. Quelle solution ? PS : Je suis loin de prétendre à une révolution musicale, poétique ou photographique, mais j'en profite tout de même pour soumettre quelques clichés développés hier soir (les autres sont ici) dont je suis loin d'être satisfait. Mais ils sont faits, les négatifs sont fixés... Alors les voici. J'ai également débuté une série étrange intitulée "Blue dreams" dont le thème est évident, visible sur ce site si le Temps vous en accorde. |
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