En effet, le public a rapidement été attiré par notre set inspiré par les groupes emblématiques des années 60-80 comme les Doors (qui ont été diffusées dans le bar du rez de chaussée durant toute la soirée - à ma grande satisfaction - alors que Riders on the Storm passait en même temps que notre reprise !), le Velvet Underground, les Stranglers et tant d'autres.
Florence Marek (magazine Francofans) m'a fait l'amitié de venir nous voir. Merci à elle !
Comme souvent dans les concerts, la musique et les émotions submergent et l'on s'abandonne vite à l'ivresse des mélodies, comme si un empire sonore s'abattait du vous. Il faut le surmonter et le chevaucher. C'est un peu comme cela que j'envisage les concerts : aucun travestissement, aucun rôle, il faut être soi et exprimer des émotions brutes pour dominer cette bête musicale qui ne demande qu'à vous engloutir.
Mes interludes poétiques issues de "Miroirs des nuits tragiques" ont visiblement agréablement surpris.
Le dernier titre s'est achevé et un rappel nous a fait interpréter une dernière chanson... à ma grande surprise.
Les compliments et félicitations qui m'ont été prodigués, ainsi qu'aux autres membres du groupe, furent inattendues. Visiblement, notre interprétation a énormément séduit le public. C'est toujours étonnant de s'entendre dire "J'ai adoré...", "L'interprétation était habitée ...", "J'aurai voulu que ça continue ..." , etc, de la part de personnes que l'on ne connaît pas !
Le parcours dans l'Underground continue. Nous donnons du plaisir à notre public et c'est bien cela l'essentiel ! Morituri te salutant.