L'album raconte une relation conflictuelle avec une entité célèbre il y a cent ans et qui, aujourd'hui, a presque totalement disparu.
C'est la somme d'une confrontation de plusieurs années entre poète et absinthe.
Je pense l'avoir approchée comme aucun autre être humain du XXIème siècle. Je l'ai redécouverte, refabriquée telle qu'elle était, je l'ai aimée et haïe. Je l'ai chantée. Elle fut l'inspiratrice de la plupart des mes titres et d'un certain nombre de poèmes qui ne portent pourtant pas son nom. Il n'y avait qu'elle, toujours, chaque jour.
J'ai voulu comprendre ses relations avec les artistes du XIXème siècle (et j'ai compris, voire "Confessions d'un buveur d'absinthe"), avec le peuple, j'ai voulu revivre l'enfer. Bien mal m'en a pris.
La plupart du temps, lorsque l'on examine l'histoire, le poète est toujours perdant (voir mon article "L'absinthe, les poètes maudits et Jim Morrison").