Le public ignore toujours les trésors fabuleux dissimulés derrière une chanson. Un Titre. Un morceau. On écoute cela d'un air distrait, le plus souvent gratuitement - c'est désormais la règle ! - quel que soit le genre. Et pourtant, chacun exerce un métier. Changer un joint, est-ce pire que mixer une chanson ? Le divertissement a ceci de particulier : il semble se faire tout seul. Il se fabrique automatiquement et c'est normal ; il est là pour divertir le bon peuple. C'est pourtant tout autre chose. Saviez - vous que derrière un titre se cachent (habilement) des dizaines de pistes enregistrées (guitares, cymbales, voix, chœurs, caisse claire, en clair : un micro derrière chaque entrée, etc etc)? Et quand je dis des dizaines... Souvent bien plus. Y entendriez-vous clair derrière cet assourdissant orchestre ? Non. Imaginez vous des dizaines des sirènes de sirènes de pompiers (c'est d'actualité) jouant de concert sous de différents octaves (taper google si cela ne vous dit rien) et vous aurez la dimension du travail de l'ingénieur du son, qui devra donner à ce tumulte une voix d'or. Cela semble difficile ou impossible ? Essayez. Oui, c'est un métier. Derrière tout ce que vous écoutez se cache un génie invoqué par un musicien en frottant sur sa lampe (c'est apanage des musiciens, ils sont les seuls à la posséder) qui, face à un puzzle, remet les pièces en place et forme une figure. Ca alors ! Ce n'est pas une machine ? Non. Le mixage sera jamais automatique. Et alors ensuite ? Ensuite vient le master. Et c'est encore une autre histoire ! |
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Décembre 2022
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