La célébration du sentiment amoureux, ce n’est pas un jour de Février, synthèse de mièvrerie commerciale gavée de ballons roses en forme de cœur et de menus
« spécial amoureux qui ne s'aiment plus ».
C’est chaque jour, chaque heure, chaque seconde.
C’est une chamade qui ne cesse de battre, de luire et qui n’a nul besoin d’une croix sur un calendrier.
C'est un instant ou une éternité, jamais une durée.
C'est un poison violent.
Si l’on a besoin d’un rappel annuel pour se souvenir que l’on s’aime
et que l'on s'empoisonne tout en vivant plus fort et plus vite, c’est que l’on s’est déjà perdu dans l’océan d’une routine moderne et d’une vie de couple éteinte et plus abandonnée qu'une ruine.